La perte d’un enfant est l’une des plus terribles épreuves que l’on puisse vivre, c’est le bouleversement de l’ordre naturel des choses. Tous les projets d’avenir, tous les rêves que nous avions pour notre progéniture, tout s’écroule en un instant. C’est la meilleure partie de nous-mêmes qui s’en est allée.

Comme pour tout autre décès, il ne faut pas refuser notre souffrance et notre chagrin. Ni même notre envie de mourir, car ce sont des sentiments naturels. Il faut trouver les moyens de vivre avec ce malheur. Même si pour nous la mort de notre enfant s’apparente à un mauvais rêve, même si nous n’avons pas pu empêcher sa mort et que nous nous sentons coupables, nous ne devons pas nous laisser écraser par notre impuissance.

Un enfant ne devrait pas mourir avant ses parents, c’est le contraire qui devrait se produire La colère nous gagne, à la fois contre la vie et le monde entier, autant contre les autres que contre nous-mêmes. C’est comme si l’enfant nous avait abandonnés, la peur nous envahit, tout parait confus à l’intérieur de notre esprit.

La fatigue physique et psychique prend le dessus, nous sommes épuisés, nous avons tendance à nous renfermer sur nous-mêmes ou encore nous essayons de chasser son souvenir. Il faut alors prendre soin de soi, s’ouvrir aux personnes qui peuvent nous aider, notamment celles ayant vécu la même chose. Et surtout, il est indispensable d’honorer le souvenir de l’enfant disparu plutôt que de le chasser et garder les objets qui lui appartiennent aussi longtemps que cela nous fera du bien.

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