LA PERTE DES PARENTS

Nous aimions cette personne qui nous a mis au monde et que nous regardions vieillir. Nous la pensions invulnérable et pourtant, l’inéluctable arrive. Comme dans toute autre circonstance, il est nécessaire d’entamer un travail de deuil.

Le sentiment d’être orphelin et abandonné se fait ressentir lors de la disparition de l’un de ses parents, quel que soit l’âge que nous avons. Nous avons également l’impression d’avoir une nouvelle charge sur les épaules en devenant l’aîné(e) de la famille ou en se sentant responsable de l’histoire familiale. Nous sommes inquiets mais nous devons pourtant accepter pleinement ce nouveau rôle qui s’offre à nous.

Grâce à ce nouveau rôle, nous pouvons en profiter pour réunir la famille autour de la mémoire du défunt lors de cérémonies de commémoration comme les funérailles ou les dates anniversaire. C’est l’occasion de retisser les liens et de faire vivre la mémoire de toute la famille à travers celle du défunt.

Au moment de l’héritage, il est souvent difficile de ranger les affaires du défunt et de les répartir entre les héritiers. Comme pour les commémorations, ce sont des moments qui peuvent pourtant être salutaires en permettant des rapprochements familiaux tout en échangeant sur la mémoire de l’être défunt.

Souvent, perdre un parent signifie qu’il reste un second parent, peut-être isolé, peut-être même très âgé ou malade. Dans ces cas-là, il est important de se concerter en famille pour trouver la solution la plus adaptée à la situation.