Un monument classique est composé de plusieurs éléments :
La semelle
C’est un entourage en béton souvent recouvert de granit sur lequel est posé le monument et dont les dimensions varient selon les cimetières.
Sur l’illustration ci-contre, la semelle est plaquée sur le dessus et sur les côtés (verticaux), ne laissant pas apparaître de béton (qui se désagrège avec le temps). La couleur du granit peut être différente de celle du monument.
Le soubassement
Le soubassement permet d’accueillir la tombale du monument. Sa forme, sa hauteur et sa finition diffèrent d’un modèle à l’autre. Il peut adopter plusieurs formes : cinq pièces prie-Dieu, quatre pièces simples, quatre pièces jardinières massives ou en un seul bloc. Le bout des baguettes peut être droit, penté, arrondi, à gorge, à revers d’eau…
Le soubassement n’est pas systématique. La tombale peut être posée directement sur la semelle ou sur un coffret de dimension plus petite que celle-ci, donnant une autre perspective au monument. La hauteur du coffret varie (souvent entre 5 et 10 cm) ; sa forme aussi (droit, en fruit…)
La tombale, le socle et la stèle
La tombale est la dalle qui recouvre le monument. Elle est généralement plate. Des aménagements peuvent y être apportés selon les demandes : creusement d’une jardinière, d’un faux semblant de prie-Dieu, de chanfreins ou encore d’arrondis. Le socle se place juste derrière la tombale. Cette pièce a pour but de poser et mettre en valeur la stèle.
La stèle est le dernier élément constituant la sépulture et personnalise le monument. Il s’agit de l’élément vertical sur lequel inscriptions et motifs figurent. Les formes peuvent être multiples, de la stèle classique avec une doucine à la chapelle.
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