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Prévoir ses obsèques, c’est épargner ses proches et respecter vos volontés. Le financement et l’organisation et sont pris en charge, nos conseillers vous guident dans cette démarche.

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LE GUIDE FUNERIS DES OBSEQUES

Il faut bien naturellement appeler un médecin afin qu’il constate officiellement le décès. Dans les hôpitaux, clinique ou maison de retraite, c’est l’administration qui se charge d’appeler le médecin. Celui-ci établit le certificat de décès.

Muni du certificat de décès établi par le médecin et du livret de famille (à défaut acte de naissance ou carte d’identité du défunt), vous devez déclarer dans les 24 heures auprès de la mairie du lieu de décès. Cette déclaration peut être faite par un proche du défunt, le personnel hospitalier, l’officier de police ou le conseiller funéraire.

Suite à cette déclaration, la mairie établit les actes de décès nécessaires à effectuer les démarches administratives auprès des différents organismes auxquels était affilié le défunt.

Si le défunt vivait seul, il faudra sécuriser ses biens afin d’éviter qu’une habitation ne soit laissée à elle-même.

Il faudra fermer toutes les portes et fenêtres de l’habitation, couper l’eau, l’électricité et le gaz, réunir tous les trousseaux de clés, laisser ses coordonnées à un voisin ou au syndic de l’immeuble au cas où un problème surviendrait, mettre en place un suivi de courrier pour pouvoir s’occuper des démarches administratives.

S’il existe des objets de valeur, il faut rapidement en dresser un inventaire en présence de plusieurs membres de la famille. En cas de mauvais comportement d’un proche du défunt au moment de l’inventaire, la meilleure chose à faire est de demander l’apposition de scellés sur les entrées des biens ou de faire dresser l’inventaire par le notaire avec ou sans assistance d’un commissaire-priseur.

Si des actifs du défunt sont à percevoir, il faut ouvrir un compte bancaire en indivision dans l’attente de la succession.  Cela se fait lorsque l’on a des actifs à percevoir ou des factures à payer pour éviter toute confusion avec le patrimoine du défunt.

La famille (ou un proche ayant un lien d’affection avec le défunt) contacte l’entreprise de pompes funèbres de son choix pour l’organisation des obsèques. Elle se doit de respecter les volontés du défunt, sous peine de sanctions pénales.

Le conseiller funéraire organise l’ensemble des services, à savoir :

  • le transport
  • la préparation du corps
  • les soins de conservation
  • la mise en salon
  • la fourniture et la préparation du cercueil
  • la mise en bière
  • l’organisation de la cérémonie
  • l’inhumation ou la crémation.

Il s’occupe également des démarches administratives liées à ces opérations.

Un maître de cérémonie peut également intervenir au cours de la cérémonie des funérailles, qu’elle soit religieuse ou civile. Son rôle est d’assister la famille tout au long de la cérémonie.

La cérémonie des obsèques doit également refléter la personnalité du défunt et l’adieu peut être personnalisé avec des prises de paroles des proches et du maitre de cérémonie, des chants et de la musique, la projection de photos.

A noter que si le défunt était un ancien combattant, un prisonnier de guerre, un officier de l’armée française ou décoré de la Croix de guerre, des honneurs lui seront rendus.

A l’issu de la cérémonie, les personnes présentes peuvent présenter leurs condoléances à la famille, directement ou sur des registres prévus à cet effet. Un verre du souvenir peut également être organisé pour clore la cérémonie, afin que les personnes présentes puissent échanger à la mémoire du défunt autour d’une collation ou d’un repas pris en commun.

C’est l’un des moyens les plus utilisés pour annoncer le décès d’une personne, que ce soit de manière tout à fait informative avec annonce du décès et déroulement des funérailles ou de manière plus belle, plus stylisée, avec le faire-part « belle impression » qui permet de rendre hommage au défunt et d’accentuer le témoignage en sa mémoire.

Le faire-part est généralement envoyé 48 heures avant les funérailles ou juste après la cérémonie pour annoncer le décès ou remercier ceux qui ont fait le déplacement aux obsèques.

Les informations contenues dans le faire-part se présentent toujours dans un certain ordre :

– Les membres de la famille, avec l’indication des noms, prénoms et liens de parenté.

– Le défunt

  • son nom,
  • son prénom,
  • la ville du décès,
  • la date du décès,
  • son âge et/ou sa date de naissance.

– Les obsèques

  • La date, les heures et les lieux du rassemblement, de la cérémonie et de l’inhumation.
  • Enfin une adresse doit être précisée pour recevoir les condoléances : celle du conjoint ou du gestionnaire du défunt.

Il peut également être indiqué :

  • son métier,
  • la cause de son décès,
  • une citation d’ordre religieux,
  • une épitaphe,
  • la date, l’heure et le lieu pour voir une dernière fois le défunt avant la mise en bière.

A noter que, pour informer d’un décès le plus grand nombre de personnes possibles, il suffit de faire publier l’avis de décès dans la presse. Cela se fait généralement dans le journal du lieu de décès, du lieu d’enfance ou du lieu professionnel du défunt.

Les tarifs varient en fonction du titre de presse choisi et les informations à transmettre sont exactement les mêmes que pour le faire-part de décès.

Il est également possible de publier une annonce de remerciements aux personnes présentes aux obsèques, très rapidement après la cérémonie des funérailles. Le principe est exactement le même que pour l’avis de décès.

Le corps du défunt est transporté du lieu du décès au lieu de visite (chambre funéraire ou funérarium, domicile du défunt ou d’un proche). Il doit être effectué dans les 48 heures suivant le décès et dans un véhicule agréé disposant d’un caisson réfrigéré.

Après chaque décès doit être effectuée la toilette du défunt. Elle peut être effectuée par le personnel hospitalier si le lieu de repos est la chambre mortuaire de l’hôpital ou par l’entreprise de pompes funèbres.

Toujours réalisée dans le plus grand respect, la toilette du défunt suit quelques règles précises :

  • Ses yeux sont fermés
  • Le défunt est installé dans son lit et une toilette complète de son corps est de ses cheveux est effectuée.
  • Les pansements sont refaits et les plaies sont suturées (s’il y avait un pace maker, il est enlevé)
  • Le défunt est habillé avec une tenue choisie par la famille.

A noter qu’il y a aussi des toilettes rituelles très précises selon les religions.

Si les familles le souhaitent, il existe également des moyens de conservation du corps : le froid et la thanatopraxie.

La conservation par le froid consiste à louer des équipements réfrigérant (rampes et lits) lorsque le corps reste au domicile du défunt. Elle ne nécessite pas d’autorisation médicale et est plus économique mais moins efficace que la thanatopraxie.

La thanatopraxie est un procédé chimique permettant de conserver le corps avant sa mise en bière. Une note du ministère consultable sur www.solidarites-sante.gouv.fr en explique le procédé.

 Cette pratique est soumise à plusieurs obligations :

  • Le défunt ou la personne chargée des obsèques doit avoir signé une demande
  • L’entreprise de pompes funèbres doit établir une déclaration préalable

Il arrive que certains pays exigent la thanatopraxie lors de l’entrée d’un cercueil sur leur territoire.

Les avantages sont nombreux. Corps détendu, teint rosé et disparition des stigmates du défunt.

Avant la fermeture définitive du cercueil, la famille peut se recueillir à l’endroit où repose le défunt.

Cela peut être au funérarium (ou chambre funéraire), lieu spécialement conçu pour accueillir les familles dans le cadre du recueillement, mais aussi dans une chambre mortuaire, lieu de conservation des corps au sein des hôpitaux et maisons de retraites. Le service de chambre mortuaire est gratuit les trois premiers jours après le décès.

Enfin, il est possible de se recueillir auprès du défunt au domicile de ce dernier ou d’organiser une veillée de prières.

La mise en bière est le fait de mettre le défunt dans son cercueil.

Pour le choix du cercueil, il subsiste quelques obligations :

Le cercueil doit être en bois (ou autre matériau agréé), comporter quatre poignées et une garniture biodégradable fabriquée dans un matériau agréé par le ministère de la santé, ainsi qu’une plaque d’identification.

Différentes essences de bois sont possibles pour la fabrication du cercueil, le bois le plus couramment utilisé étant le chêne.

Des bois durs aux bois tendres en passant par les bois exotiques, une infinie variété de bois existe pour confectionner son cercueil. Plusieurs formes de cercueils existent également, du lyonnais au parisien en passant par le tombeau, pour une épaisseur de bois de 22 millimètres pouvant être ramenée à 18 millimètres sous certaines conditions.

Concernant l’intérieur, les cercueils sont généralement capitonnés au moyen de tissus d’ameublement comme le satin, le velours, le lin ou la soie naturelle. Différents accessoires peuvent venir accompagner le défunt dans son cercueil, tels que des poignées supplémentaires, des coussins, des caches-vis ou des emblèmes religieux.

La fermeture du cercueil se fait traditionnellement juste avant la cérémonie. Un officier d’état civil y assiste en cas de crémation ou en l’absence de la famille pour les autres cas.

Le transport après mise en bière du lieu de fermeture au lieu d’inhumation ou de crémation en passant par le lieu de cérémonie doit être effectué dans un véhicule spécialement aménagé et agréé par la préfecture.

La cérémonie funéraire constitue le dernier hommage de la société au défunt avant l’inhumation ou la crémation. Elle permet à la famille de se recueillir autour de la mémoire du défunt, de partager leur peine à l’égard de cette perte. C’est un moment nécessaire à la fois pour le défunt et pour ses proches endeuillés. La cérémonie se doit de respecter les dernières volontés du défunt tout en reflétant sa personnalité (lectures de poèmes, chansons, photos du défunt, prises de paroles de personnes qui l’ont connu…). Elle peut être civile ou religieuse.

Les fleurs du deuil jouent un rôle d’hommage au défunt lors de la cérémonie des obsèques et apportent de la couleur et de la beauté.

Concernant les couleurs, nous retiendrons surtout que le rouge est réservé aux proches, le rose aux femmes et le bleu aux hommes. Le blanc est souvent dédié aux enfants ou aux personnes âgées. Différentes compositions florales sont possibles, des bouquets aux gerbes en passant par les couronnes ou les dessus de cercueil. Un message empreint de délicatesse accompagne parfois les fleurs de deuil.

Lieu de repos éternel, n’importe quel cimetière ne peut pourtant être choisi pour l’inhumation du défunt. En effet, le défunt peut être inhumé dans le cimetière du lieu du décès, de son domicile ou du caveau familial.

Une fois le cimetière déterminé, l’inhumation doit avoir lieu 24 heures au plus tôt et 6 jours au plus tard après le décès, hors dimanches et jours fériés.

Plusieurs types d’inhumation sont à retenir en fonction de son budget :

  • L’inhumation en pleine terre est un trou creusé dans le sol dans lequel le cercueil est enterré à même la terre. N’étant pas à l’abri de l’humidité avec ce type d’inhumation, ce détail devra être pris en compte dans le choix du cercueil.

Il faut également souligner le fait qu’avec ce type de construction, le monument de la sépulture penche au fil des années.

  • Le caveau funéraire est une construction en béton étanche dans laquelle le défunt est placé. Il est donc à l’abri de l’humidité.

À défaut d’avoir un caveau familial, il faudra acheter une concession funéraire à la municipalité de la commune où se situe le cimetière afin d’y enterrer le proche disparu. Une concession fait environ 2 m² de surface moyenne et ne constitue pas un achat de terrain, étant hors commerce. Chaque municipalité est libre de fixer les prix et les attributions des concessions.

Elle peut être concédée pour une durée de 5 ans, 10 ans, 30 ans, 50 ans ou de manière perpétuelle. La concession peut être individuelle, familiale ou collective.

À noter que dans le cas de la construction d’un caveau, il est généralement nécessaire de prendre une concession supérieure à 30 ans.

Quant à la crémation, la famille est libre de choisir le crématorium, retenant généralement celui le plus proche et le plus pratique.

La plupart des crématoriums disposent d’une salle de cérémonie, permettant de rendre un dernier hommage (civil ou religieux), qu’une cérémonie ait été organisée préalablement ou non.

La destination des cendres est réglementée. L’urne peut être inhumée dans une sépulture, déposée dans un columbarium ou scellée sur une sépulture. La dispersion est également autorisée (dans un espace aménagé ou en pleine nature).

Le but du monument funéraire est de rendre hommage au défunt et de perpétuer son souvenir. Le choix du monument et des décors funéraires se font en fonction de la personnalité du défunt. Le monument est placé sur la sépulture pleine terre ou sur le caveau. L’on y grave le nom et prénom du défunt, ainsi que ses années de naissance et de décès. Des épitaphes ou plaques funéraires peuvent également être présentes.

À savoir que lors d’une inhumation en pleine terre, il faut attendre entre trois et six mois avant de pouvoir poser le monument choisi, afin de laisser le temps à la terre de se tasser pour assurer la stabilité du monument.

Pour l’inhumation en caveau, la pose du monument est immédiate.

Les dépenses engendrées par les obsèques sont à la charge de la famille. Toutefois, il est possible que le/la défunt(e) ait souscrit un contrat obsèques auprès d’une entreprise de pompes funèbres ou un capital décès auprès d’une banque ou d’une assurance, auquel cas cela signifie que le/la défunt(e) a organisé et financé ses funérailles de son vivant.

Les établissements bancaires du défunt sont en mesure d’acquitter tout ou partie des frais d’obsèques dans la limite de 5 000€ sous réserve de disponibilité des fonds sur les comptes du défunt. Au-delà de cette somme, ils ne règlent les frais qu’à la requête de tous les héritiers. Votre entreprise de pompes funèbres habilitée est à votre disposition pour vous fournir les documents nécessaires à cette démarche. (Arrêté du 25/10/2013 relatif au règlement des frais funéraires – JO du 10/12/2013)

Au regard de la loi, celui qui a passé commande est tenu d’honorer la facture des frais d’obsèques. Il peut cependant, dans le cadre de l’obligation alimentaire (article 205 du Code Civil), se retourner contre les descendants et les ascendants du/de la défunt(e) tenus au paiement de ces frais à proportion de leurs moyens, même en cas de renonciation.

Selon la situation du défunt, la famille a la possibilité d’obtenir des aides financières pour  financer les obsèques de la part des organismes suivants : caisse de Sécurité Sociale pour les salariés, l’administration pour un fonctionnaire, la mutuelle du défunt, les compagnies d’assurance en cas d’assurance vie ou assurance « frais d’obsèques », la banque en cas d’assurance “décès”, la caisse de retraite (sous conditions)

L’obligation de régler les frais d’obsèques

 Selon l’article 205 du Code Civil, « les enfants doivent des aliments à leurs père et mère et autres ascendants dans le besoin ». Il s’agit de l’obligation alimentaire, qui est également étendue jusqu’aux beaux-parents.

Les gendres et belles-filles doivent aider leurs belles-mères et beau-père (article 206). Les tribunaux estiment toutefois que l’obligation des gendres et des belles-filles prend fin en cas de divorce, ainsi qu’en cas de décès de l’époux qui créait l’alliance. Cette obligation alimentaire s’étend aux frais funéraires qui peuvent être déduits du revenu imposable sous certaines conditions. Ainsi « lorsque l’actif successoral ne permet pas de faire face aux frais d’obsèques ouest insuffisant, l’enfant, tenu de l’obligation alimentaire à l’égard de ses ascendants doit assumer la charge de ces frais dans la proportion de ses ressources » (Cass. 1ère civ. 14 mai 1992, D. 1993, 247).

Cette obligation vaut même si l’enfant a renoncé à la succession. Si les frais engagés pour les obsèques revêtent un caractère somptuaire, ils ne pèsent que sur celui qui les a engagés. En cas de désaccord familial, un juge du Tribunal d’instance du lieu du décès sera désigné pour fixer la répartition des frais funéraires de chacun.

La famille doit effectuer un certain nombre de démarches administratives suite au décès d’un proche. Il faut prévenir les différents organismes auxquels était affilié le défunt (banques, assurances, caisse de retraite, mutuelles…) en leur adressant un courrier accompagné d’un acte de décès.

Un guide vous est généralement remis par votre conseiller funéraire. Sachez aussi qu’il existe des services où des spécialistes en la matière vous accompagnent dans ces démarches.

Le point essentiel est de pouvoir accepter la mort de l’être cher, sans pour autant l’oublier. C’est ce qui constitue le travail de deuil.

Même si chaque deuil est particulier, les proches de la personne disparue passent généralement par ces 5 phases :

  • le choc de l’annonce du décès,
  • le déni de la réalité face à la mort de l’être cher,
  • le vécu de la douleur face à la disparition du défunt,
  • un premier début d’acceptation de sa mort,
  • l’acceptation, en réapprenant à vivre et en donnant une nouvelle place à l’être aimé et disparu.

Pour un enfant, selon son âge, la mort est perçue différemment. Pour l’aider à faire son deuil, il est conseillé de ne pas lui mentir, d’être à son écoute, de savoir l’entourer, de  lui expliquer la situation avec des mots simples, de lui permettre d’exprimer sa souffrance, de  parler de la personne décédée et de ne pas lui interdire de voir le défunt s’il le souhaite.

Et pour accompagner dans cette période de deuil, de nombreuses associations et de nombreux livres sur le sujet existent afin de vous aider à surmonter cette douloureuse épreuve.

Enfin, pour terminer ce guide, il est important de connaitre quelques pratiques pour honorer la mémoire du défunt.

Aller au cimetière et entretenir et fleurir sa sépulture sont parmi les plus courants. Cela permet de prolonger le souvenir du défunt et de le fixer dans le temps présent.

Il est également possible de commémorer les anniversaires de décès du défunt. Cela peut se faire par le biais de faire-part anniversaire, par la publication d’une annonce dans la presse ou par une citation lors d’un office religieux si la personne disparue était croyante.

Enfin, il existe des méthodes plus modernes pour rendre hommage au défunt, en utilisant Internet ou les réseaux sociaux au travers d’éléments de témoignages, d’écrits, de photos ou de vidéos.

Le tout étant de définir ce qui est le plus en adéquation avec la personne disparue et nous-mêmes.

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